Dimanche 13 janvier 2008 à 2:47


J'étouffe de-non dits, je croule sous les silences. Oui, je deviens une croulante créature craquelée. Morcelée.
Abîmée.
Parce que mes cris se perdent dans le néant de la distance.
Brisée.
Morte, comme une peau de chagrin pantelante, accrochée au mur des souvenirs.
Regrets?
Non, juste une envie de retrouver les moments perdus. M'y enfouir jusqu'à ne plus pouvoir respirer.
Mais là, j'étouffe de non-dits et je croule sous les silences.



Lis dans mes entrailles et vois comme le soleil peut faire de l'ombre.
And there's Mould on the Walls of Communication. Here we are. Collapse.
But Don't Worry, I Do Forgive You Now.
I do,
I do, I do...



Et les blessures du passé, comme des briques rouges sur le chemin.
J'avais envie d'y croire à nouveau.


Avez-vous connu, avez-vous connu les coups dans la gueule et les insultes?
Avez-vous connu les humiliations publiques?!
Avez-vous connu, avez-vous connu les viols et les stygmates incohérents?

As-tu seulement goûté mes cicatrices purulentes à force de béanse?

Comment alors pouvez-vous juger?
Vous, qui vous proclamez juges, accusateurs, victimes et témoins?
Comment alors pouvez-vous juger?


Plus jamais à nouveau crier à l'aide.
Et les larmes, comme des coupures sur mes joues fraîches.

 



Par Le-VIOC le Dimanche 13 janvier 2008 à 14:07
on devient une vieille loque à la peau pendouillante un jour ou l'autre!
mais on s'y habitue petit à petit je pense ^^
pour ce qui est des suites surement que certains passent au travers de tous ces faits
personnellement, j'ai connu les coups, les blessures physiques et verbales
mais il faut surmonter ces fléaux pour vivre la suite même s'ils remontent à l'occasion
de notre mémoire interne, comme tous évènements qui emplissent notre quotidien
on a tellement à recevoir et à donner.
bisous
Par Le-VIOC le Dimanche 13 janvier 2008 à 15:58
merci de tes bons voeux,
reçois les miens en retour
une bonne et heureuse année
je sais ce ne sont que des paroles
mais il y a en pour tous un jour ou l'autre
du bonheur, de l'amour et de la tendresse.
çà ne fait rien, je suis ici pour vous lire, te lire entre autres.
pas pour faire des scores, çà me passe le temps
et souvent me cultive l'esprit.
gros bisous
Par que-vent-emporte le Dimanche 13 janvier 2008 à 21:34
Il y a toujours un moment on l'on se rend compte que vivre, c'est suivre son chemin malgré tout ça.
Se recoller et ne plus jamais se dire: "Qu'est-ce qu'il me trouve...".

Par leganyme le Lundi 14 janvier 2008 à 17:47
Très beau texte, qui résonne bien en moi comme ton dernier com chez moi... Il m'a d'ailleurs influencé à écrire un nouvel article, bref mais qui vient se positionner dans la continuité de ton commentaire...
xxx
Par pilgrim.II le Mercredi 16 janvier 2008 à 17:19
J’ai connu les coups dans la gueule et les insultes, le temps passe , on pardonne … Mais l’on n’oublie jamais !
Et parfois sans trop comprendre… Des larmes !

Texte douloureux, violent, exprimant mille tourments…

Cela est bon parfois de les extirper de la mémoire pour s’alléger et avancer vaille que vaille !

Malgré tes blessures, je me sens bien chez toi !

Bisous tout frais de ce nouveau début d’année qui espérons nous donnera des jours plus ensoleillés
que pluvieux ;) bien que j’adore la pluie ^.^
Prend soin de toi ma belle!
Par Moonrise le Vendredi 18 janvier 2008 à 17:32
Je ne sais pas, ce que tu as compris, je ne sais pas.. je n'aime pas que ça te "rende triste".. Keep on writing <3
Par pilgrim.II le Mercredi 23 janvier 2008 à 18:35
Sais~tu que ton blog fourni de merveilleux et touchants articles, plus précieux à lire , plus fort dans ces mots, plus riche en vocabulaire que mon humble forêt ou je dépose des citations qui ne sont pas de moi.... Et pourtant tu as la gentillesse et moi l'honneur de te trouver sur ma page "blogs préférés"!
Merci de cet égard envers ce petit blog sans prétention, je suis très touchée par ce geste! Merci
Gros bisous et ton avatar près du mien comme une petite âme près de la mienne ;)
Par suspendue le Vendredi 25 janvier 2008 à 19:53
"je croule sous les silences", c'est vrai que le silence pèse dur, que jour après jour il nous enchaîne de grosse mailles d'introspection, il nous pousse toujours et encore à fouiner sous le tas d'opinions qui nous ont été éduquées, à regarder, à scruter plutôt ce qu'il y en dessous de cette pellicule protectrice, et enfin on prend conscience de nous même, alors que déjà nous sommes emmuré dans ce silence opaque.
Par leganyme le Dimanche 3 février 2008 à 21:05
mmmmmm j'aime ce texte ....
Par hustle.and.bustle le Vendredi 8 février 2008 à 23:40
Ton premier texte m'inspire ceci :

Ma pulpe mandarine opérait circonvolution sur un noyau nombril. Ma chair comestible et ma peau tu l'a jettée.
Ma pulpe et le fruit dévoré.
Je suis consommée.


____
Pour le deuxième, oui, les gens aiment juger.
Mais les gens ne sont guère raisonnables, nous sommes tous des névrosés en puissance, et nous aimons raisonner à tort.
Juger ce n'est pas penser. C'est catégoriser. Et tu n'entres pas dans ces catégories.
Les insultes, les humiliations que nous subissons, que nous connaissons ce n'est que le reflet de leur propre fadeur.
Loin de te ridiculiser, c'est eux même qu'ils mettent à mal : ils démontrent prodigieusement leur stupidité. Leur ignorance, l'homme ne sait pas respecter l'homme. C'est malheureux.
Alors n'écoute pas.
L'essentiel est de ne pas reproduire leur schéma. Apprendre à s'aider. Et avancer.
_____
 

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