Mardi 23 octobre 2007 à 0:08

L'angoisse du manque. Le manque, la passion, la passion du manque, je tue.
Je tue la passion. Je tue mon envie. Je tue mes rêves,  j'érige mon sacrifice,

j'
éventre mon désir,

sur l'autel de la liberté, sur une promesse
de vide, un lendemain brumeux, un néant concret, juste
cette envie refusable, refusée, refus.
Un regret de plus, chancelant
dans le cri vague de l'espace. Et du temps. Le temps d'un regret. LUI.
Il.
Inocule le doute dans tout mon être, comme un viol de ma conscience. De
mes certitudes. Souillées. Pourtant si fortes, si froides, si droites, intouchables,
innées branlables, non! juste là comme le décor de la faculté d'auto persuasion. Il est
l'érection du doute.
Lui toujours. Un cercle qui tourne au vice. Je sens que je veux, aimer?

Je sens que je peux,
(c)rever.Je dois tuer la mémoire, l'antre des regrets. Et je gratte mon
visage pour tenter de le faire disparaître derrière les lambeaux  de  mon  âme. Je me cache
derrière mon masque de cicatrices.Je perds la face si je tombe le masque.Je suis l'enfance,
je me cache pour fuir les problèmes, je fuis l'enfance, je me cache  pour  oublier, M' oublier.

Oublie moi.
Et je me noie déjà dans le remords et je l'envoie, par larmes de fond, je l'envoie, dans le lac
fumant
de ma  mémoire. Dans cet océan, il  dormira dans les bras de milliers d'autres, il se
fondra dans
la masse informe du regret,il fusionnera avec la bête immonde,il deviendra celle
qui crie
d'impuissance,celle qui n'a pas de bras mais qui griffe,celle qui déchire mon esprit

d'une image acérée, celle qui vient me harceler la nuit.La Nuit.Dans le noir.Le Noir.Regret.
Oublie moi. Oublie mon existence. Oublie moi. Il est plus sage de s'emmitoufler
 chaudement dans l'oubli confortable de la douleur. Un capiton doucereux. Je
perds la tête. Je vois des corps disloqués sur la surface de ma con

science. Je le vois lui, brillant sur ce paquet de merde. MA merde.
Je merde.JE merde,et il subit.Encore.Responsable,coupable.
Coupable. Condamnée? Je m'auto-punie.Je m'auto-punie!
promet moi
le bon choix, promet moi le sourire
aux lèvres, pas le regret, promet
moi.


Crise d'angoisse encore.

Lundi 1er octobre 2007 à 2:12



Artificial Paradises

Dying Reality




Paradis Artificiels, Agonisante Réalité






...Charles B.

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