Ensemble, on ira (d)écorcher
la lune,
Ensemble, on déroulera le(s) tapis de la torture.

Ensemble, on pe(i)ndra des plaies béates sur le ciel de nos désillusions,
Ensemble, on se noir(a) dans nos prisons d'espoir.

Ensemble, on accrochera des éto(i)les au plafond de la folie,
Ensemble, on brûlera les sacrifices de la nuit der(n)iere.

Ensemble, on vo(i)lera nos cicatrices,
Ensemble, on évent(r)era l'espace jusqu'à le faire vomir son néant sur nos visages humides.

Et on vaincra les p(e)urs jusqu'à les polir parfaitement.

Ensemble, on creusera notre apogée dans les sil(l)ons de la chute,
Ensemble, on éte(i)ndra les lumières du vide.

Ensemble, on (é)changera nos amnésies lucides,
Ensemble, on fera briller (n)os âmes à l'unisson.

Ensemble, on e(n)tendra des abysses de souffrance,

Ensemble, on balaiera la Cassyopée de nos cheveux dénatu(r)és.

Ensemble, on aurait bâti notre déclin sur la consécration de nos acharnements.
Mais la constellation du satyre fut plus brillante, et le lutte de la nymphe, de sa douce symphonie a ensorcelé le ver à soit. Il a creusé son cocon dans le silence de ses viscères et s'est échoué là, enseveli dans l'apostasie.