Vendredi 24 décembre 2010 à 15:04



Quand love's alchemy devient lament, c'est sans doute le signe qu'il vaut mieux tout abandonner avant le début du premier acte.


Chaise vide: Sang froid


Et ce vide au creux de moi. T'as rien construit. T'avales les miettes de mon néant que j'avais voulu rassembler autour de ton noyau. J'y voyais un astre, un soleil. T'es qu'un trou noir. Du vide. Du vent. Changeant, au grès de tes mensonges. Tu prends formes sous tes maux. Et ta colère.

Le mouvement entre les silences
Crachotis sur le seuil de mes pensées

Et je t'entends baisser les yeux lorsque je te parle de mon être. C'est comme si tu vomissais mes offrandes. Tu n'es qu'un dieu anorexique, tu n'as rien d'autre à offrir que tes cendres encore froides. Ni argile faite chair, ni mot à maux. Même tes miracles comme des diarrhées. Par trop liquides et inconsistants, ils prétendent construire un future sur la négation d'un passé qui pourtant fait surgir des fantômes sur les nuits embrouillards.

Sous la voute de ton néant j'ai voulu cueillir des étoiles, mais je n'ai couru qu'après les désillusions cachées dans ton sourire. Je t'ai bâti un autel sur les corps mous de tes enfants. Des fondations palpitantes encore, qui n'auront tenu que le temps d'un battement, et leur peau, pierres et choeur de ton sanctuaire n'ont eu qu'un frisson à offrir pour que s'éboulent les espoirs de renaissance.

Est-ce que s'était écrit?
Faut-il nous achever?

J'ai creusé des murs entre nous et, remontée à l'origine, je n'y ai vu que l'éros et ses épines. Mais on s'obstine à croire, à transformer Sa Vérité en des fantasmes sans lendemain, sans consistance. On a sang-foi en ses propres mensonges, on idolâtre l'âme de nos mythes, jusqu'à ignorer les fondements et les pour quoi, volatiles.


Et même mes soupirs se meurent.


Mieux vaut love que j'aimais; si lament's alchemy devient le signe de l'abandon... Avant tout, c'est quand la fin du premier acte?

Jeudi 26 mars 2009 à 23:53


http://l-emasculee-conception.cowblog.fr/images/redskin.jpg


Des souvenirs échoués là,
Sur la grève des amertumes,
Pantelante chair de ma mémoire
Pendue au mur des anachronismes.

Et les lambeaux d'espoir se sont consumés
par delà les marées qui font rouiller nos habitudes.
La fin de la saison a vu s'éteindre les cendres de la passion
Et les peaux mortes de nos rêves s'évaporent dans les larmes d'hier.

Jeudi 26 juin 2008 à 23:52

Les soubresauts du cadavre.

J'ai des souvenirs pendus aux cils et le froid me vomit son souffle dessus. Des grappes de brouillard râpé tètent les mamelles de la nuit. Ces buissons ardents éclaboussent les ténèbres de lueurs laiteuses. Le gel me vampirise, jusqu'à me saigner à blanc. Seulement, je reste là, à espérer un signe, qui allaiterai ma conscience. Pour briser l'apathie. Mais comment faire crier le néant? Quelle torture le fera répondre? Et si je tends l'oreille, me feras-tu l'aumône d'un égard? Ainsi, là, raisonne le vide. Las, tes mutismes éclatent, encore et encore, dans les cheveux du sommeil.

Pourtant du tréfonds de sa mort, je croyais qu'il s'adressait encore à moi. Oui! Il me parlait! depuis la pénombre sépulcrale jusqu'à l'aube éblouissante, il clamait ses murmures à mon esprit. Dans ma folie, il était la lumière aveuglante de mon désespoir et de mon égarement, la lumière qui me guidait vers une obscurité gluante. Et ma vie n'était plus que l'aura de son ombre. J'avais cependant sondé l'oubli, cet habit de misère qui glissait lentement sur sa peau lorsqu'il entrait dans l'eau grise de l'abnégation. Mais chaque fois, il en revenait plus brillant, auréolé d'un souvenir saillant, qui se brisait en l'a(r)mes d'or sur les réci(f)s de ma mémoire. Au fond, je me complaisais dans l'algie de ma démence, langoureusement accrochée aux vices, air de ce perpétuel dolorisme. Un abîme ouvert d'où je savais ne pouvoir ressortir et dont j'avalais avec délectation les relents fétides. Je voulais juste attendre une nuit de plus dans cette nébulosité ambiante, à fixer cet astre absorbant toute lueur, un trou noir à la félicité. Je cherchais à me fondre dans son immensité, à fusionner avec le creux qui se répercutait sur les parois de l'univers, éphémère rideau d'ennui étoilé.


Désormais, noyé dans l'obscurité, ton nom resonne comme le glas. La marche funèbre a commencé sa danse des ombres, fiévreusement vont les corbillards, à l'abandon de la terre véreuse. En chantant s'avance la procession des pantomimes fantomatiques, démembrés, gesticulant en un grotesque cortège. Je le regarde dérouler sa langue; elle s'élance à l'assaut du vide pour tenter de l'emplir de sa mélopée visqueuse. Ignorant que son acidité creuse un peu plus sa tombe à chaque lampée. Et l'insomnie des muses ronronne à mes oreilles. L'histoire se répète et je perdrai un morceau d'âme en plus. Et je lutte. Pour ne pas me déchirer. Juste hurler et pleurer, roulée en boule contre l'infini. Disloquée.

Dans ma course pantelante à sa possession, j'avais tissé le fil de son âme d'un cheveux d'or. Qu'il a mâché. J'avais léché ses cicatrices. Jusqu'à les éroder. J'avais arraché ses cils jusqu'à découdre ses yeux, les dévorer. J'avais joué sa symphonie mortuaire sur les claves des os de ma tristesse. Je voulais l'ingérer. Fusionner. Mais même ainsi il continuait à sursauter. À se débattre. À refuser. Ses frémissements étaient comme des supplications des(in)articulées. Pour que j'avale un peu plus de sa peau... Il vomissait ma dévotion, mais sa chair, elle, crépitait de joie.


Ainsi me voici, crachant sur tes plaies pour mieux les faire reluire. Face à mon reflet dans ce lac de larmes, j'incarne Narcisse; le nécrofil, le nécrofange. Alors, pleine de regards chancelants, j'éventre ma peine. Et sous la lune complice, l'agonie se fait claire, son éclat puissant baigne de ses rayons la roue du supplice, le cercle vicieux de la haine. Je sens le déchirement de mes entrailles et fébrilement je dépose les oeufs de la souffrance le long de la plaie béate. Je suis la blessure à la commissure de la réincarnation et de la décomposition. J'engendre la gangrène le long de l'écorchure qu'est ton âme. J'absorbe ton être pour goulûment m'ou(v)rir de faim. Je lèche ta meurtrissure de mes dents creuses. J'ai des lambeaux de corps qui palpitent devant les yeux. J'entends grincer le silence de ses mandibules molles. Un vrombissement de mille baisers éthérés. Je ne suis plus seule. Je suis la part d'une entité animée d'une seule volonté. Ronger. J'ai maintenant un but. Transformer. La fin d'un temps. Le début d'un autre. Car de ta chair, je bâtirai les cendres funestes d'un nouveau monde. J'éradiquerai les souvenirs poisseux de ton avenir de souffre. Et je mange, pour m'emplir de toute cette inanité. J'ai pillé cette aberration qui se disait humaine, cette vacuité larvaire. Je t'ai pillé, je t'ai foulé de ma salive salvatrice, je t'ai violé de tout le souffle dont j'étais capable, j'ai empli mes poches de ton néant et, riche de ton absence, je me suis échouée sur les rivages de la fécondité. Pour revivre au travers de ta mort. Pour communier au travers de ta souffrance, ma su(b)stance. Pour creuser ton âme au plus profond du trou. Dans ce tunnel droit vers ton essence, j'ai déversé mes espoirs de résurrection, j'ai dégorgé mes vers. Et bien que ton âme décharnée persiste à secouer les replis de ta carcasse,


Perception obscure


les soubresauts de ton cadavre ne sont que ta danse macabre vers ta nouvelle (id)entité astrale.


Samedi 5 avril 2008 à 21:47

le vide, scintille imbrique lubrique, punir.
Frappe. La chair crie. La chaire cire. La chaire crisse
La chair déchire. Encore. Le coeur saigne.
Vide.
Cogne.
La chair s'est tue. La chair s'est tué. La chair c'est tout.
Humidité. Flotte sur les murs. Empreinte. Piétine. Hurle et cogne.
 Encore.
Pleure. Desséché. Parle. Enfonce encore plus loin dans l'autisme. Mutisme.
Poing sanglant. Trop frappé. Creux dans l'estomac. Vide placentas.
Vomit.
Bleus.
Pierre, papier, ciseau.
Ciseau coupe. La chair vit. La chair sévit. La chair sait.
Chercheur de corps. Pierre.
Ersatz de vie, ta litté. Ratures.
 Petit mort au bord des lèvres. Petit mord au bord des lièvres.
Images agacent. Images sagaces. Images fugaces.
 Image et mille. Mille et images. millésimage.
Hurle et vomis. Brûle la gorge. Brûle les images devant tes yeux.
Cris; vit.
 Hope, the empty shell. Sonne le creux.
Écoute les vague tombées en cascades sur tes paupières. Si seulement closes!
Clause, glose, cause!
 Cause a effet ou effet de cause.
Stigmatise.
Élancement du bras, brûle la plaie. Peau morte indolore, inerte.
Et on continue a vouloir croire que demain ça ira mieux. Le résumé d'une vie.
Dont les pages blanches résonnent d'inaccompli.
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