Lundi 4 juin 2007 à 13:22

Le fruit du hasard signe ta chute prédestinée ...


 


Plic ploc, le temps coule et tu t'immerges dans l'ô de tes souvenirs,
Une phrase innocente perle sur ses l
èvres et tu sombres.

 

Plic ploc, le temps ruisselle sur tes joues et tu tentes de le retenir,
Mais tes cris s
gouttent à travers lui comme une l'âme.


Plic ploc, ta vie dégouline au fil de l'aiguille,
Qui tourne en rond, luisante de ton pass
é.


Plic ploc, un robinet qui fuit et qu'on ne peut fermer,
Le son insurmontable de ta vie qui s
croule.


Plic ploc, le temps coule et t'emporte au rivage de la vieillesse,
Une terre de pousse-hier et de l
'armes.


Plic ploc, larmes roulant dans la poussière,
Boue am
ère dans laquelle tu t'engonces et te vautre.


Plic ploc, ton âme goutte dans ce ver sans fond,
Se tortillant dans les remous du tr
éfonds.


Plic ploc, fugitive perle pendue à l'hameçon de tes cils,
Creuse sillons arides dans joues st
é
riles.


 

Par que-vent-emporte le Samedi 9 juin 2007 à 23:27
Déjà ? Je pensais... Mais quelle heure est-il donc à ta montre ?
Par Strangenight le Samedi 23 juin 2007 à 23:22
encore 1texte de virtuose, ma foi tu les enchaine, quelle richesse encor, dans les images, les metaphores et les jeux de mots, de sens..!
le tps, tjs très présent ds tes textes, as tu si peur que cela de la vieillesse, ou de la mort, pourquoi le passé te hante t'il? que de questions :)

Remarques en vrac:1 fois de plus, tu te vautre ds le passé, encore limage de leau mélé au laissé allé, a la fuite...
l'âme de fond, ingénieux...
toujours des pairs non antithétique cette fois ci
l'âme/lame, s'écroule/sécoule, t'emporte/temps porte, larmes/l'arme
vers/verre

on remarque la progression de ton texte, progression du "tu"
Le temps: c l'eau il coule, il file comme une rivière, insaisissable, tu t'immerge dedans, tu te noies de souvenirs, puis le temps devient des larmes (l'eau toujours) que tu veux retenir (les larmes, le temps...), pourtant tu sembles impuissante face a ca...
Puis, arrive la métaphore que je préfère, extrèmement riche, magnifique, sublime: l'aiguille, symbole du temps, elle luit, encore de l'eau ou rapport avec l'aiguille a coudre, pointue et luisante. le fil, a coudre, ou le fil de l'eau, elle tourne en rond, comme laiguille de la pendule et le temps que l'on dit cyclique... pe as tu limpression que ta vie tourne en rond elle aussi
tjs l'insaisissable temps qui goutte, mais qui passe de palpable a un simple son, le bruit de l'eau qui fuit n'est pas sans rappeler les secondes que la pendule égraine
métaphore filée de l'eau, le tps, il lui faut bien un rivage, pourquoi la vieillesse? pourquoi une vision si noire?
Le temps n'est plus, i reste l'eau encore les larmes de regret puis toi même tu deviens le temps qui goutte et se remu comme un vers, encore l'image d'une lutte, le combat est un thème récurant chez toi
Le temps emmenne le "tu" a se questionner sur lui même finalement, sur son ame ?

dsl pour ce commentaire très long mais ce texte est tellement riche que je n'ai pas pu mempecher de le disséquer...
Par ph0t0ws le Mercredi 1er août 2007 à 13:32
merci pour tes commentaires! pour une fois qu'on me conseil un peu!^^ je pense que j'ai le mode macro mais je ne sais pas encore bien me servir de mon appareil (le mode d'emploi est en allemand, ça simplifie pas ^^) et des logiciels de retouches non plus^^ en tout cas merci beaucoup! bon je vais faire un tour sur ton bloug!^^

ce texte est magnifique je trouve!
 

Ajouter un commentaire









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://l-emasculee-conception.cowblog.fr/trackback/1965057

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast