Vendredi 25 mai 2007 à 23:42





















tu essaies vainement de manipuler la chair pour en faire des pantins a ton image




Vendredi 25 mai 2007 à 23:41



Je nourris mon obsession à m'en couper les ailes.



Vendredi 25 mai 2007 à 23:30



Une ombre festoyante, une ablution paloise,
je te cherche au creux de mes ténèbres,
le vent m'apporte tes soupirs langoureux.





De cette tour, le sol m'appelle autant que ton sang dans ma bouche, un abreuvoir mystique; où l'eau de ma répugnance s'enivre de ce corps pourrissant, où la gangrène de ton nom sublime chaque morceau de ma vie qui déjà choit dans une apathie mortifère






et le sang éclot sur le parvis de ton envie,
toi
l'être Eternel qui soudain disparaît
en un ruisseau d'extase.



Vendredi 25 mai 2007 à 23:29


Je suis le corps fâné d'une putride engeance






Je suis le corps décharné d'ta putain d'vengeance






Je suis le corps émacié de la putrescence






Je suis le corps embaumé de par ta semence





Vendredi 25 mai 2007 à 23:28

Par cette brèche mes remparts tu as franchi
Et mon
enceinte pénètre glorieusement.
Par mes ruelles étroites et mes renfoncements
Tu glisses à la place principale en déduit.


 

 

Alors, au plus profond de cette moite nuit,
Dans un spasme ultime, fébrilement te fends,
Epais, ton contenu meurtrier se répand
En moi, ta folie se déverse et me détruit.


 

Tes millions de soldats désordonnés se ruent
Possédés par une fureur sans précédent
Pour être les premiers à entrer triomphant
Dans le château. Dans l'assaut même ils s'entretuent



 

Pour enfin déflorer son unique occupant
Qui chancelle sous les assauts se répétant
Ultime jouissance de ton cheval de troie
Tu as tué mon ovule, mon dernier roi.


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